Vous
trouvez Manu
Lanvin un peu trop roots, un peu trop blues ?
Alors
penchez-vous sur
l’opus de Nico Chona et son blues rock
sudiste gras à
souhait.
Et en ces périodes vegan et vélo électrique, il était temps de
retrouver de vraies valeurs : Gibson et Mustang !
Car
ce disque du frontman n’a
d’autres ambitions que de puiser dans les années 70 (et fin 60 bien sûr)
pour
livrer ce qu’il considère comme étant le meilleur. On passe un bon
moment entre
folk électrique, mais toujours sudiste,
et blues rock tendre et souvent énervé.
Limite stoner. On est entre Atlanta Rythm Section et les anglais de
Foghat.
Faut
que ça bouge, mais parfois on arrive trop tard, en pleine crise
postprandiale.
Il faut juste patienter et le réveil vers un rock authentique et
énervé revient vite au galop.
Dans les deux cas, la sensibilité du monsieur
fait la différence.
On se
plait à dodeliner du chez (headbanger pour les
puristes) et taper de la santiag.
Car Nico Chona (chant et guitare) a su
trouver les bons camarades de jeu avec : Joris Perrin à l’autre guitare,
Dan
Nambotin à la basse et Nicolas Camet à la batterie.
Ces quatre là s’entendent
parfaitement pour nous faire passer un excellent moment !